When the tomato isn’t there, but actually is

Nothing is left to chance, and it isn’t only a sequence of delicious dishes. For the chef of I Due Sud, the gourmet restaurant of the Hotel Splendide Royal Lugano, the making of a menu means creating a gastronomic journey that carries the guest into an experience made of both memories of the past and contemporary cuisine.

The menu “Il pomodoro che non c’è” represents remarkably well the philosophy of the chef of Italian origins. It is in fact by tasting the dishes of this culinary path, culinary bridge between “the two Souths” from which the restaurant takes its name, that one discovers Domenico’s Calabrian origins along with his great passion for the ingredients from Ticino, the land that adopted him.

Memory plays a fundamental role in the chef’s gastronomic experience. Guests are virtually taken by the hand and guided to discover places, habits, rituals and wonders seen from the eyes of a child who discovered cooking, whom today —as a grown up that has become a cook— proposes again with his personal vision in a gourmet way. “I don’t want to create an imaginary cuisine made up of many words —Ruberto says— but real, true, tangible. It’s like at the cinema: I never choose a science fiction movie, I like real stories better”.

Having to choose a dish that best describes this experience, it is a must to mention the “Linguine from Gragnano, tomato essence, smoked ricotta and pepper”. This course, which today revives with its complex and harmonious vortex of flavours, was born as a poor dish, inspired by a simple family tradition. “Imagine a basic, homemade, uneaten tomato salad. At my house —Domenico explains— when something was not finished, it was kept for the following day. It also happened with the tomato salad which, left to rest for one night, began to release its essence, creating a very tasty liquid in which all the taste of the tomato condensed.” And it is precisely in this aromatic “tomato water”, that the bronze-drawn linguine are cooked and finally stirred with Ticino alpine butter (here the second “South” claims its place on the palate) and finished with pepper and smoked ricotta from the Sila mountains. The result is an extraordinary combination of flavours that gives the sensation of a simple yet sophisticated dish.

In this preparation process lies the explanation of the mysterious name of the menu: “Il pomodoro che non c’è”, which means “The tomato isn’t there”.

As a matter of fact, the red vegetable is not in the plate, but its flavour is, thus creating an unexpected surprise on the palate. The soul of the tomato, extracted and used as cooking water, becomes the protagonist of a gastronomic game for those who, at the first bite, feel all its juice, without ever seeing it on the plate.

The same menu, which can be considered the most representative of I Due Sud concept, features a buffalo cheek course. With this elegant and flavoury dish, chef Ruberto has paid homage to ticinese traditions by using locally sourced cherries that are put in jars with spirits, as it has been done since ancient times. In doing this, however, Domenico has put his personal touch, adding some Ticino Merlot that transforms the dish into a particularly evocative creation that fully respects his gastronomic stance.

The path leads back to Calabria with the purple shrimp, a variety of rare excellence, the absolute protagonist of one of the dishes on the menu. Domenico says that the fishing boats arrived in the port of Crotone, with freshly caught prawns that were tasted whole, carapace included. “I was amazed —the chef explains— it was a real show, one of my best childhood memories, one that never leaves you. The purple shrimp had to be one of the flavours that tell my story.”

Anecdotes and scents of the sea also return with the red mullet, that he calls “allo scoglio”, just like the famous first course. In this case, the trick lies in the cooking technique: with a stew of shellfish, the chef transforms this classic into a more refined dish. Domenico smiles and confesses: “It is as if I had substituted the simple spaghetti with the red mullet. The result is a marine explosion in the mouth.

The menu ends with the dessert that pays homage to the king of citrus fruits: the bergamot. It is not easy to find, especially in Switzerland. But Domenico and the producer have a special relationship, a direct link that allows the chef to have only the best of Calabrian bergamot available.

All of this happens while sitting at the table of I Due Sud, simply letting yourself be guided by “Il pomodoro che non c’è”, a unique human and gastronomic journey. Like the memory of each of us.

Find more informations on the website of the restaurant : https://www.splendide.ch

« La Table de Guilde »

N’avez-vous jamais eu la curiosité de découvrir comment nos ancêtres pratiquaient l’art de la gastronomie ? Le prestigieux chef du Casino de Berne, Ivo Adam propose dès à présent dans son restaurant un voyage multi-sensoriel à travers le temps, mêlant pratiques gastronomiques d’antan et histoire culinaire de la Suisse. 

Photo: David Toldo

À « La Table de Guilde », en groupe de maximum 14 invités, vous y découvrirez l’héritage culinaire de Berne. 500 ans d’histoire de la Suisse y sont racontés au moyen d’anecdotes historiques et amusantes, et de discrètes animations audiovisuelles. Par exemple, saviez-vous qu’autrefois, le castor était considéré comme un poisson ?
 
La soirée s’écoule au rythme du menu composé de 9 plats que le chef Ivo Adam et sa brigade ont concoctés. Les assiettes vous feront elles aussi voyager, puisqu’elles sont directement inspirées des recettes de nos ancêtres bernois, assaisonnées d’une pointe de modernité. Au menu : jarret de veau aux raisins secs, granité de vin fabriqué selon la plus ancienne recette de vin épicé de Suisse, ou encore tarte tatin à l’oignon en hommage à la plus grande fête populaire de Berne. Et pour vous servir de la meilleure façon qu’il soit, le chef cuisinier fait également office d’hôte à la « table de la guilde » tout au long de la soirée.
 
Découvrez au restaurant du Casino de Berne un lieu unique où l’histoire et la modernité se rencontrent à partir d’une seule et unique source, l’art culinaire. Un mélange d’art, de culture et de gastronomie réunis sur une même scène.

Photo: Yoshiko Kusano

L’expérience sous forme de livre

Afin de rendre ce moment hors du temps unique, Ivo Adam a complété l’expérience avec la réalisation d’un livre du même nom, en collaboration avec Claudia Engler, Roman Tschäppeler et Benedikt Meyer : “Am Zunfttisch”. Tournez les pages et découvrez des coutumes et des événements culinaires du vieux Berne. Le livre rassemble également 30 recettes du chef Ivo Adam, y compris tous les plats servis au cours de la soirée. Le livre de 240 pages est disponible séparément et immédiatement dans les magasins ou sur le site Internet du Casino de Berne, pour 69frs.

Commandez votre livre en ligne ici : https://shop.casinobern.ch

Informations pratiques

  • En raison du COVID-19, nous n’acceptons que des groupes fermés jusqu’à 14 personnes.

Portrait Hôtel Meierhof, Davos

Les gérants actuels, Virginie et Vittorio Rozzato



L’hôtel Meierhof, originellement baptisé «la Villa Müller» (du nom de son charpentier Christian Müller) est né dans un contexte tout particulier puisqu’il prend racine dans les années 1890. Alors que la station de Davos était surnommée la «capitale européenne de la tuberculose», le Meierhof était un centre de convalescence pour les patients ayant vaincu la maladie. Ces derniers rejoignaient la station à la recherche d’air frais des montagnes suisses, d’altitude, de soleil et de guérison.

Après avoir rencontré de nombreuses transformations, améliorations et agrandissements, l’hôtel Meierhof incarne aujourd’hui l’excellence de l’hospitalité suisse et du savoir-faire d’un 4 étoiles. Sa situation sur la Promenade 135 au centre de Davos Dorf en fait un lieu de vacances de premier choix pour ses clients adeptes de sports de glisse. À deux pas du plus grand et plus haut funiculaire de Davos Parsenn, l’hôtel offre un emplacement idéal, permettant de rejoindre le domaine skiable le plus important de la région en un rien de temps.

L’été, les grandes fenêtres de la demeure de style grisonnais s’ouvrent sur un jardin foisonnant et sa terrasse fleurie, où les convives peuvent profiter d’une ambiance intimiste, ou prolonger la soirée au bar extérieur de l’établissement. La bâtisse a conservé un esprit authentique et son charme d’antan avec une décoration mêlant fer forgé et boiserie, replongeant les visiteurs dans une autre époque. Ses chambres spacieuses et lumineuses vous apporteront tout le confort d’un 4 étoiles dans une ambiance douillette de chalet, alors que l’espace bien-être vous permettra de vous prélasser grâce à son sauna, son hammam et sa piscine chauffée.

Au restaurant Le Jarno, les visiteurs pourront se délecter de somptueux repas dans une atmosphère élégante et alpine créée par le bois de pin parfumé. Son chef, Simone Lipani, y propose une cuisine exclusive, créative et originale qui vise à redécouvrir les saveurs anciennes et traditionnelles, réinterprétées avec modernité. Cette philosophie, le jeune chef l’a construite au fil de ses expériences professionnelles aux côtés des plus grands noms de la gastronomie suisse: «Honorez toujours l’art de la cuisine et la culture de la table avec le respect des matières premières.»

À savourer: le nouveau menu, composé d’excellentes spécialités locales ainsi que de produits italiens, une exclusivité du restaurant. Les plats à ne pas manquer? Le fromage Belper Knolle (boule de Belp) accompagné d’une émulsion au fenouil sauvage, la tendresse de la souris d’agneau caramélisée avec du miel de pin fait maison et servi avec une mousseline de pommes de terre et chanterelles, ou encore le saint-pierre à la mode méditerranéenne garni de feuilles de pissenlit sautées à la poêle, câpres et olives taggiasca. Qui ne se laisserait pas tenter ?
Les gérants actuels, Virginie et Vittorio Rozzato, se feront une joie de vous accueillir de la meilleure manière qu’il soit dans cette demeure chaleureuse et authentique.

Plus d’informations sur :   www.hotel-meierhof.com/fr-fr


Chef Simone Lipani





Portrait, Les Ateliers à Vevey


Rencontre avec Jean-Sébastien Ribette & Sahondra Verdan

« J’ai toujours aimé l’idée de fédérer autour d’une table ». Pour Jean-Sébastien Ribette, le choix de faire de la cuisine son métier était une évidence, au vu de sa curiosité sans limite ainsi que de son envie de faire plaisir et de partager. Il commence à l’âge de 8 ans en réalisant son premier gâteau avant de s’attaquer à un rôti à 12 ans. Il poursuit par une école de cuisine qui le conduit à se lancer dans des concours qui lui donnent envie de se dépasser. Un esprit de battant et une détermination qui le portent chez un restaurant trois étoiles, celui de Manuel Martinez à la Tour d’Argent. Il y apprend la rigueur, le respect des produits, mais aussi l’abnégation. Une école de la vie pour le jeune cuisinier en herbe dont la trajectoire le mène auprès de chefs avant-gardistes et créatifs : les frères Conticini. Chez eux, Jean-Sébastien apprendra que la cuisine est aussi un amusement.


Quelques années plus tard, alors qu’il travaille à l’hôtel Conrad à Bruxelles, Jean-Sébastien croise une personnalité qui changera tant sa vie que sa vision de la cuisine : Sahondra Verdan, qui deviendra sa compagne et associée, et qui travaille également dans l’univers de la restauration. Il rejoint très rapidement Sahondra, revenue pour sa part en Suisse, sur ses terres natales. Jean-Sébastien y officiera auprès du célèbre chef étoilé Carlo Crisci. Durant plus de quatre ans, il se nourrit de l’esprit innovant du chef à la joie de vivre communicative et au talent indéniable. 

Finalement, il saute le pas de cuisinier à restaurateur avec Sahondra en ouvrant l’établissement La Veveyse qu’ils tiendront en duo durant seize ans. Rapidement étoilé, le chef fait la différence avec une cuisine esthétique et technique. Sa touche personnelle ? Elle est double puisque sa créativité s’entremêle avec la vision internationale de Sahondra. Grande voyageuse depuis son enfance, elle apporte dans la cuisine du chef des saveurs et des techniques de cuisines venues d’ailleurs. 

Un jour, on propose au couple un projet truffé d’histoire, une occasion en or, celle de créer un restaurant à Vevey au sein du quartier des Moulins.  Le coup de cœur est instantané. Un lieu lumineux rempli d’histoire où le duo propose deux formules : une brasserie et une gastronomique tant le midi que le soir. Du côté brasserie, des plats traditionnels tels que la fricassée de volaille basquaise attendent les gourmands. Côté gastronomie, il va falloir se laisser guider par le chef ! En effet, diverses formules de menus surprise sont possibles. Le chef aime se laisser guider par les inspirations du moment en misant exclusivement sur des produits frais, goûteux et laissant la part belle à la créativité. Sa touche ? Des plats spontanés mettant à l’honneur les saveurs avec une pointe de modernité. Tout est ainsi dans le restaurant Les Ateliers. La carte des vins est elle aussi constituée de pépites que Jean-Sébastien et Sahondra ont pu dénicher au fil du temps, provenant des vignerons à l’histoire épatante et dont la passion se retrouve dans chaque bouteille. Les Ateliers, un lieu où chacun aimera s’évader et se laisser surprendre !

 Plus de renseignements: https://lesateliersvevey.ch