Lier sport et gourmandise

Filet de veau poêlé aux morilles & gnocchis fondants au persil par Franck Giovannini (Photo : dr)

Idéalement lancé en été, ce concept qui allie remise en forme et gastronomie risque de faire plus d’un adepte ! Le coach sportif et ancien athlète d’haut niveau Jérémy Peltier est le créateur de « Sport X Gastronomie par JP360°Transformation ». Le but ? Faire appel à de grands chefs cuisiniers afin d’élaborer des recettes sur mesure et faciles à reproduire chez soi. Une cuisine équilibrée faite d’aliments de saison qui garde toujours un aspect gourmand. Fini les régimes drastiques estivaux qui donnent tout sauf envie de les suivre, désormais chacun peut se faire plaisir tout en gardant la ligne ! Mais en plus, les efforts sportifs seront récompensés et les objectifs atteints grâce à un rééquilibrage alimentaire.  Afin de faciliter aussi la réalisation des recettes, le fondateur de la société propose de découvrir celles-ci en ligne et de passer commande le mardi avant 17h00 afin de recevoir le vendredi, un colis de chez Manor contenant les produits pour la réaliser. Une manière accessible et ludique de cuisiner avec plaisir et sans culpabilité. Nous avons rencontré Franck Giovannini, chef triplement étoilé de l’Hôtel de Ville de Crissier qui s’est prêté au jeu.

Jérémy Peltier & Franck Giovannini

Grandes Tables Suisses : d’où est parti l’idée de la collaboration ?

Franck Giovannini : Je connais Jérémy Peltier depuis plusieurs années et lorsqu’il m’a parlé du projet, j’ai de suite été séduit par l’idée. En effet, nous mettons un point d’honneur au sein de l’Hôtel de Ville de Crissier à proposer depuis plusieurs années des plats gourmands, mais légers, valorisant le végétal et la saisonnalité.  Il s’agit vraiment d’un désir de l’épicurien moderne qui souhaite se faire plaisir au sein de notre établissement sans pour autant faire face à des plats manquant de finesse et de raffinement.

GTS : Au niveau cuisine, vous avez imaginé 8 plats différents. Était-ce difficile de concevoir des plats gourmands pauvres en calories ?

FG : Non, nous concevons depuis plusieurs années au restaurant des plats sans beurre, nous sommes donc restés sur la même logique ! L’idée était de limiter les calories tout en gardant une certaine gourmandise, pour ce faire nous n’avons fait aucun compromis sur la qualité des produits locaux. Le but était que chaque recette donne envie, soit complète et généreuse. Les retours sont très positifs ! L’autre défi fut d’imaginer des plats que l’on peut refaire chez soi. Évidemment, les recettes nécessitent un peu de travail derrière les fourneaux, mais sont totalement réalisables, nous les avons évidemment toutes testées afin de rendre ce moment ludique et agréable pour chacun. J’aime aussi beaucoup l’idée que Manor livre les produits liés à la recette directement à la maison car il n’est pas toujours évident de trouver l’ensemble des ingrédients d’une recette.

GTS : Avez-vous quelques plats phares à nous dévoiler ?

FG : Nous proposons par exemple une tarte fine de courgette et tomates confites ou encore des ravioles végétales de petits pois et févettes mais aussi une Délicate royale d’asperges vertes. Et n’oublions pas les desserts, car la gourmandise passe aussi par-là ! Nous proposons un sablé aux premiers fruits rouges de saison.

Retrouvez toutes les informations sur le projet JP360°Transformation ici: https://www.jp-360.ch/sport-gastronomie

Ainsi que toutes les informations sur l’Hôtel de Ville de Crissier ici : https://www.restaurantcrissier.com/

Médaillons de langoustine délicatement étuvés, sauce coraline par Franck Giovannini (photo : dr)

L’astuce du chef, avec Ambrogio Stefanetti

Ambroggio Stefanetti, chef du restaurant Vecchia Osteria Seseglio à Chiasso, excelle dans l’art de sublimer la cuisine traditionnelle, pour rendre chaque aliment aussi savoureux qu’inoubliable. Nous en avons profité pour demander au chef son astuce pour réussir une truite de nos lacs sans fausse note. 

Photo : @Adrian Ehrbar

“Je dois avouer que j’adore les truites de lac et la façon dont je préfère les cuisiner est très simple : après les avoir éviscérées, farcies d’herbes aromatiques et de sel, je les fais griller. Pour une truite pesant environ 400-500 grammes, calculez environ 12 minutes par côté. C’est délicieux ! Croustillant à l’extérieur et tendre à l’intérieur.

La tradition tessinoise prévoit la préparation de la truite en carpione (soit marinée), ce qui permet de la conserver et de la consommer pendant plusieurs jours.

Une recette très classique est au contraire la truite al blue, qui est bouillie dans un bouillon de légumes auquel on ajoute du vin et du vinaigre. Servez-la avec une mayonnaise au citron : un vrai régal !”

Retrouvez toutes les informations sur le restaurant Vecchia Osteria Seseglio : https://www.vecchiaosteria.ch

L’histoire d’un lieu : L’Hôtel de la Cigogne

Photo : @Adrian Ehrbar

L’histoire raconte qu’en l’an 1901, un vigneron de Dardagny aurait décidé d’entreprendre la construction d’un petit restaurant, place Longemalle à Genève, afin d’écouler ses vins plus facilement. 79 ans plus tard, l’âme unique de la bâtisse séduit Monsieur Favre et son épouse qui décèlent le potentiel du lieu. Ensemble, ils rénoveront l’établissement en 1985 qui deviendra un rendez-vous très prisé des habitants et visiteurs de la cité de Calvin.

Situé à l’entrée de la Vieille-Ville de Genève, à deux pas du Léman l’Hôtel de la Cigogne dispose d’un emplacement idéal. Emplie de charme, la demeure historique contraste avec l’effervescence et l’agitation qui règnent au quotidien dans la ville de Genève. Sa terrasse ombragée invite les passants à faire une pause et s’octroyer un moment de détente et de sérénité, lors d’un après-midi ensoleillé ou dans le calme et l’intimité d’une longue soirée d’été.

Une fois poussées les portes de la bâtisse datant de 1555, c’est un lieu hors du temps qui attend les visiteurs et qui les plonge instantanément dans une autre époque chargée d’histoire. Le bruit chantant de la fontaine et le crépitement de la grande cheminée transportent instantanément le visiteur dans un autre monde, lointain, historique, celui de la Genève d’autrefois. Au rez-de-chaussée, une grande fresque murale retrace l’histoire de la ville ; Monsieur Favre avait confié ce projet à quelques jeunes peintres étudiants de la région, qui avaient pour mission de replacer les bâtiments connus de la ville dans un décor imaginaire, inspiré de la belle Venise. Pour cette raison, la fresque conte une Genève hors du temps où cohabitent des personnages et monuments d’époques diverses. On y retrouve le Salève, la cathédrale St-Pierre, le Grand Théâtre ou encore l’Hôtel de la Cigogne, les pieds dans l’eau.

Photo : @Adrian Ehrbar

Les boiseries d’époque, les œuvres d’art et le mobilier raffiné créent une ambiance chaleureuse et accueillante, où chaque élément est chargé d’histoire, à l’image des fauteuils Louis XII, XV et XVI, ou encore des tapisseries originales du XIXe siècle. À l’étage, les 50 chambres meublées avec goût ont elles aussi été élaborées dans un grand souci du détail, afin d’offrir aux hôtes un accueil haut de gamme et douillet, pour un séjour d’exception.

Photos : @Adrian Ehrbar

De savoureux mets de saison sont à déguster dans le décor somptueux du Restaurant de la Cigogne. À l’origine un simple bar à boissons, le restaurant s’est alors transformé en brasserie chic dans les années 80, pour devenir finalement un restaurant gastronomique de renom au début du nouveau millénaire. Cependant, on y retrouve toujours des traces de son histoire passée, notamment la baie vitrée d’origine, ainsi que le vantail central qui constituait à l’époque la porte d’entrée du restaurant. Le mariage entre les boiseries d’acajou rustiques, imposantes et la finesse de la vaisselle qui garnit les tables confère à la salle une atmosphère élégante et délicate.

La cuisine est à la même image que le portrait de l’hôtel : simple, raffinée et moderne, tout en restant imprégnée d’une profonde tradition. Le chef Nicolas Pasquier puise toute sa créativité dans le produit originel brut, et s’inspire de ses visites au marché et des saisons pour élaborer des mets d’exception, toujours avec passion et à la recherche de la perfection.

Photo : @Adrian Ehrbar
Photo : @Adrian Ehrbar

En 1997, Monsieur et Madame Favre deviennent également propriétaires de l’Hôtel Longemalle, situé tout à côté de l’Hôtel La Cigogne. Le second établissement sera lui aussi modernisé, cette fois-ci dans un esprit boutique hôtel chic, au décorations design et aux couleurs vives. C’est ainsi que commence la fabuleuse histoire Longemalle Collection.

Trois générations plus tard, la famille Favre est toujours aussi attentive aux besoins et exigences de sa clientèle et est très attachée aux deux hôtels. Leur objectif : offrir des émotions uniques dans deux lieux exclusifs en centre-ville de Genève, et créer ainsi des souvenirs ancrés à jamais.

Toutes les informations et réservations sont disponibles sur le site internet des deux hôtels : https://www.longemallecollection.com

Photos : @Adrian ehrbar

Autour du monde avec Peter Knogl

Peter Knogl, chef triplement étoilé du restaurant Cheval Blanc du Grand Hôtel Les Trois Rois à Bâle (19 points au GaultMillau), ne cesse de surprendre ses convives par la créativité de ses réalisations culinaires. Souvent inspirés par la cuisine du monde, le chef aime réunir différentes cultures au sein d’une même assiette, promettant ainsi un voyage rempli d’arômes et de saveurs. Évadez-vous dans le monde gastronomique de Peter Knogl en lisant notre interview.

Photo : @Adrian Ehrbar

Grandes Tables Suisses : Quelle inspiration exotique pouvons-nous découvrir dans votre nouveau menu ?

Peter Knogl : Un nouvel Amuse-Bouche : Macaron cumin/melon/sardine.

GTS : On parle souvent du voyage comme source d’inspiration pour les chefs ; quel est le voyage qui a le plus marqué votre vie et pourquoi ?

PK : C’était un voyage à Tokyo en 2010, où la culture et la qualité des produits m’ont beaucoup inspiré. Une expérience marquante a été le marché aux poissons locaux.

GTS : Votre cuisine est ponctuée de notes asiatiques ; quelle est votre cuisine asiatique préférée et quel plat aimez-vous particulièrement et pourquoi ?

PK : Les produits japonais et la saveur Umami m’inspirent chaque fois à nouveau. Je ne peux pas l’exprimer par un plat en particulier. J’aime aussi la cuisine thaïlandaise, notamment la réduction à l’essentiel qui la rend si particulière à mes yeux.

GTS : Quel est votre plat signature inspiré de l’Asie ?

PK : Le Wagyu, en tant que produit japonais – avec un jus de bœuf aux saveurs asiatiques. Les deux continents trouvent ainsi une parfaite harmonie.

GTS : Quelle autre cuisine du monde vous inspire et pourquoi ?

PK : La Thaïlande m’intéresse et m’attire beaucoup en raison de la variété de ses saveurs, de ses parfums et de ses épices.

GTS : La cuisine méditerranéenne apparaît aussi souvent dans vos plats, dites-nous ce que cette cuisine apporte à vos plats ?

PK : J’ai vécu et travaillé dans les pays méditerranéens pendant 10 ans, donc cette région me fascine beaucoup. C’est surtout la légèreté des plats que la cuisine méditerranéenne a à offrir qui me plait particulièrement.

GTS : Pourquoi le mélange de la cuisine asiatique et européenne est si intéressant en termes de saveurs ?

PK : La cuisine asiatique est légère, réduite à l’essentiel et apporte la note Umami, tandis que la cuisine européenne apporte la touche classique. Nous combinons les deux dans un même plat.

GTS : Quelle est la cuisine que vous n’avez pas encore expérimentée dans vos plats mais que vous aimeriez explorer ?

PK : La cuisine péruvienne ! J’aimerais voyager au Pérou un jour, si c’est encore possible.

Le restaurant Cheval Blanc du Grand Hôtel Les Trois Rois est à nouveau complètement ouvert dès le lundi 31 Mai. Retrouvez toutes les informations sur leur site internet :

https://www.lestroisrois.com/fr   

https://www.chevalblancbasel.com/fr

Photo : @Adrian Ehrbar